I SHOULD'NT HAVE
TURNED LEFT AFTER
NEPTUNE TOWERS
Cette collaboration fait suite à une première publication amorcée par Thibault, I Should’nt have turned left after Neptune Towers (I.S.H.T.L.A.N.T) en 2014. Elle s’est formée en 2016 lors d’une résidence d’une semaine à l’Hôtel Pasteur à Rennes, autour d’un projet vidéo musical en collaboration avec le groupe 178°. I.S.H.T.L.A.N.T tire son nom du projet dark ambient Neptune Towers du musicien Gylve Fenriz Nagell. Le titre renvoit à l’errance, la perte de repère, erreur du voyageur. I.S.H.T.L.A.N.T est le récit d’un voyage où le paysage vient se mêler aux doutes et sentiments du narrateur. Il s’est d’abord construit comme une retranscription croisée des musiques de Neptunes de Towers durant la lecture des Montagnes Hallucinées de H.P Lovecraft. Initialement, ce projet est né d’un intérêt commun pour l’esthétique de publications de genre, notamment Pulp, qu’elles soient issues de nouvelles ou de comics (Lovecraft, Robert E. Howard, Conan, Weird Tales...), et une envie de proposer une lecture contemporaine de cet imaginaire. Il a peu à peu évoluer en un projet global où la musique et l’image se mêlent pour développer notre propre cosmogonie. Nous considérons chaque production/édition comme une nouvelle escale du voyage, prétexte à une recherche graphique et sonore.
Dans le cadre du projet proposé lors de l’exposition science-friction 1.0 et par la suite à des test effectué en riso, nous avions pu tester une mise en forme plus narrative. La technique et format proposé lors de cette résidence à l’Insolante nous semble pertinente dans la continuité cette série.
Science Friction 1.0
Exposition collective 16 mai – 28 juin 2019
Galerie My Monkey, Nancy
installation
dessins marouflés, éditions, vidéo
dimensions variables
Après un master en graphisme et multimédia à l’Université Rennes 2, il s’installe à Rennes en tant que graphiste indépendant en 2011.Il intègre en 2012 l’atelier Lieux Communs et travaille en collaboration avec l’artiste Jocelyn Cottencin pendant 4 ans sur différents projets (signalétique, identité visuelle, appel d’offre artistique, expositions).Il travaille actuellement au sein de Mille au carré, association de création artistique numérique basée à Rennes en tant que graphiste et artiste. En parallèle il fait partie de l’association Capital Taboulé et travaille sur les affiches des concerts organisés par le collectif.Au cours de son parcours, il a pu développer un attrait particulier pour la typographie intéractive expérimentale, les collages visuels saugrenus et décousus, et un rapport sonore et rythmique dans la composition d’images. Le tout est alimenté par une fascination pour les vestiges archéologiques, le minéral et l’histoire de l’écriture et des civilisations.
Thibault Proux est Diplômé de L’école Européenne Supérieure D’art De Bretagne en 2012, entre-coupé d’un détour à la Gerrit Rietveld Academie à Amsterdam. Après un passage à l’Atelier Anette Lenz, il s’installe en tant que graphiste indépendant à Paris, travaillant principalement dans le milieu musical d’abord avec les structures de booking Super Drakkar, puis Ellesmere/Purgatorio, avant de collaborer avec In Paradisum, Sonic Protest ou plus récemment Laura Lies In ou Warp.Sa pratique s’attache à un processus de collages et citations directement liés à son intérêt pour les (contre-)cultures dont il est issu tel que skateboard ou les musiques “extrêmes”. Elle réinvestit des formes héritées de ces codes visuels et linguistiques pour une approche connexe, faites de rapprochements inattendues. Il continue en parallèle un travail de recherches graphiques, notamment avec Bruno Kervern, autour de l’esthétique de publications de genre et littérature Pulp , cherchant à proposer une lecture contemporaine de cet imaginaire.